L'assurance-vie ne serait-elle séduisante qu'en raison de son régime fiscal d'exception ? Que non. Sa souplesse sans équivalent en fait un placement capable d'accompagner toutes les situations. Elle offre des avantages tout au long de la vie : pour les jeunes c'est l'exonération de la plus-value qui prime, les plus âgés y voient surtout un outil de transmission efficace.
Avec la diffusion et la démocratisation des contrats multi-supports, jamais l'assurance-vie n'avait connu une telle souplesse financière. Ceux qui ont une forte aversion au risque ou qui préfèrent avant tout une épargne de précaution, peuvent, à l'intérieur de ces contrats de nouvelle génération, opter pour un placement investi à 100 % sur le fonds en euros et se préserver ainsi de tout risque de perte sur le capital. Dans un contrat, c'est le seul support qui garantit une évolution du patrimoine supérieure à celle des prix, sans que jamais le capital placé ne baisse. Aucun autre support financier, sauf peut-être les fonds monétaires, n'offre une telle garantie d'amélioration permanente de l'épargne.
Les épargnants plus audacieux peuvent, eux, profiter à plein des multiples fonctionnalités des multisports. Ils permettent d'investir sur toutes les classes d'actifs, avec une fiscalité plus intéressante que celle du compte titres et un champ d'investissement beaucoup plus large que celui du PEA (plan d'épargne en actions) qui est limité aux seules actions européennes. Surtout, le contrat multi-supports autorise les changements de supports au gré de l'évolution des marchés financiers ou des besoins des épargnants. Vous anticipez un vaste mouvement de panique sur les places boursières ? Il suffit alors de transférer les sommes investies sur les unités de compte vers le fonds en euros. De cette manière, vous sécurisez votre placement et surtout vous transférez le risque de perte sur l'assureur. Aucun autre outil ne permet de le faire avec autant d'élégance, ni le PEA, ni les compte-titres, dans lesquels il n'existe pas de fonds réceptacle garanti offrant, qui plus est, un rendement aussi significatif.
La même opération de transfert vers le fonds en euros est recommandée, si l'horizon personnel de placement du souscripteur change brusquement du tout au tout. C'est le cas par exemple lorsqu'il a décidé d'investir dans l'immobilier à brève échéance et qu'il ne veut plus supporter aucun risque de perte dans l'intervalle.
Cette souplesse de gestion n'est assortie d'aucune pénalité fiscale. Les arbitrages d'un fonds à un autre sont possibles, sans que les plus-values réalisées ne fassent tourner le compteur applicable aux cessions de valeurs mobilières et au-delà duquel elles sont taxées.